La création d'un gîte requiert diverses formalités et un important apport financier. Avant de se lancer dans un tel projet, il vous incombe de définir clairement vos objectifs. Le gîte constituera-t-il votre activité principale ou sera-t-il considéré comme une source de revenus complémentaires ? Dans le premier cas, il vous faudra créer une entreprise. La seconde option est accessible avec un simple statut de particulier. Découvrez les différentes étapes de création d'un gîte.
Quérir les services d'accompagnement pour la recherche d'un bien immobilier
L'achat d'un gîte est un véritable projet de vie. Il s'avère donc judicieux de se faire conseiller par des professionnels de l'immobilier comme ImmoGite, une agence spécialisée dans l'achat et la vente de gîtes. Que vous soyez un hôte expérimenté ou un primo acquérant, vous disposerez de l'accompagnement nécessaire pour trouver votre futur gîte.
Déclarer le gîte auprès de la mairie
La création d'un gîte nécessite une déclaration préalable auprès de la mairie de votre département. Vous serez amené à remplir le formulaire cerfa n° 13566*03. Il faudra y renseigner entre autres l'identité du déclarant, l'adresse du gîte (meublé de tourisme), le nombre de pièces, les périodes de location.
L'inscription au RCS (si activité principale)
Si le gîte représente l'activité principale du déclarant, alors il devra procéder à l'inscription au RCS. Il aura le choix parmi les différents statuts juridiques à savoir : microentreprise, EURL, EIRL, SARL… En revanche, s'il ne s'agit que d'une activité occasionnelle, l'exploitant n'est soumis à aucun statut professionnel.
Équiper le gîte
Pour répondre aux attentes des clients, le gîte doit comporter une salle commune meublée, un coin cuisine. Les clients pourront notamment y concocter un gâteau basque et autre spécialité de la région. Et bien évidemment, ils doivent disposer d'une salle d'eau, de toilettes, de l'électricité, de l'eau courante, des chambres meublées ainsi que le nécessaire pour le lavage, le séchage, le repassage du linge.
Souscrire à une assurance
La compagnie d'assurance de l'exploitant doit être informée du projet de location saisonnière d'une résidence principale. À ce propos, il s'avère nécessaire de souscrire à une assurance pour se protéger d'éventuelles pertes ou dégradations.
L'inscription au classement préfectoral
Cette étape n'est pas obligatoire, néanmoins, elle demeure un gage de qualité. De ce fait, le gîte figurera sur les listes tenues par les Mairies et par les Offices de Tourisme. À noter que si l'exploitant a opté pour le statut de microentreprise, il se verra accorder un abattement de 71% au lieu des 50% prévus.
La demande de label
L'octroi d'un label est essentiel pour un exploitant de gîte. Il doit se conformer aux critères établis et apposer le panneau du réseau auquel il appartient. Le propriétaire du gîte pourra disposer d'un service de réservation qui s'occupe de gérer les clients, la comptabilité et la facturation. Par contre, ceux qui ne souhaitent pas adhérer à un réseau devront gérer la promotion et les réservations par leurs propres moyens.
La demande de licence pour les boissons alcoolisées
Une licence est obligatoire pour les gîtes qui proposent des boissons alcoolisées. Ainsi, la petite licence restaurant permet à l'exploitant de proposer des boissons fermentées non distillées. En outre, une licence restaurant est requise pour les gîtes souhaitant proposer des boissons des 4ème et 5 groupes tels que les tafias, les rhums ou les alcools distillés.