La réputation de notre gastronomie dépasse largement nos frontières, elle est même inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité alors, quelle meilleure façon de pénétrer le caractère d'une région que de partir à la recherche de son terroir gourmand ? Au gré de vos balades surprenez-vous avec des saveurs et spécialités qui laissent rêveur.
Partez à la conquête des spécialités culinaires que chacune de nos régions a su préserver. De la Crêpe à la choucroute en passant par la quenelle ou la bouillabaisse… il suffit d'évoquer ces plats pour se projeter aussitôt en Bretagne, en l'Alsace, en région Rhône-Alpes ou en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La gastronomie de terroir permet à chacune de nos régions de vous raconter une belle histoire...Venez les découvrir.
La quenelle est un plat qui est né au Ier siècle. Déjà à l'époque gallo- Romaine, ce plat était à base de poisson, d’œufs et de crustacés. Au XVIII ème siècle, il devient un met d'exception servit à la table de Louis XV. En 1830, un pâtissier, Charles Morateur, décide d'y incorporer du brochet. un peu plus tard, on l’accommode avec du veau ou du lapin alors que pendant la guerre, la quenelle deviendra "nature".
Aujourd'hui, la quenelle est l'une des spécialités les plus emblématique de la région Lyonnaise. Elle est connue dans le monde entier.
La choucroute est à l’image de l’Alsace : un concentré d’histoire, de savoir-faire ancestraux, de caractère local et d’inspirations lointaines. L’histoire raconte que les Huns auraient rapporté cette délicieuse recette de Chine, en tentant de conquérir l’Alsace en 451. Mais c’est seulement au XIXème siècle que le nom « Sürkrüt », signifiant « chou aigre », apparaît. Véritable tradition culinaire en Alsace, son succès ne tarde pas à se répandre et le fameux plat alsacien est plébiscité jusqu’à Paris.
Aujourd'hui, la choucroute est toujours un plat de tradition puisque le 08 octobre 2012, ce plat obtient le fameux label IGP (Indication Géographique Protégé).
Ce plat très ancien est apparu lors de la fondation de Marseille, appelée Massalia, au VIIème siècle avant J-C. Les habitants mangeaient un ragoût de poisson, appelé kakavia en grec ancien à partir du reste de poissons ramenés par les pêcheurs.
En revanche, son nom provient de la culture occitane provençale : « bolhabaissa », de « bolh » (il bout) et « abaissa (il abaisse). « Quand ça bout, baisse le feu ».