Selon les archives du département, au XVI ème siècle, la misère était si grande, qu'en pays bigouden, on se livrait à l'échouage des bateaux. Les navires de commerce qui avaient peur de croiser les Anglais venaient naviguer au plus près des côtes bretonnes.
Surplombant le plateau rocheux de Penmarch, une lanterne était alors accrochée entre les cornes d'une vache à pis noire afin de faire croire aux mouvements d'un prétendu navire qui se serait mis à l'abri dans une anse, un port ou une crique.
Pris dans la tempête, en pleine nuit, le malheureux navire n'avait qu'un but à la vue de cette lueur : se diriger dessus pour se mettre à l'abri. Mais ce n'est pas sans compter les dangers que recèle la côte de Penmarch. De nombreux écueils la rende très dangereuse et les marins trompé par cette lueur providentielle venaient s'échouer sur ces côtes de granit que sont les pointes de Penmarch et de la torche.
Le bateau éventré, la houle déposait sur les rochers et les plages avoisinantes les marchandises souvent stockées dans des tonneaux surnageant.
Le temps des naufrageurs sera en partie révolu à la création du service des Phares et Balises en 1792.
Construit entre 1893 et 1897 grâce à la générosité de la marquise de Bloqueville, fille du général Davout nommé prince d'Eckmül par Napoléon, le phare fait exactement 66 mètres de haut et comptabilise 307 marches. Il est constitué de matériaux nobles et son intérieur est richement paré :
Construction en Granit de Kersanton qui allie un grain fin haute résistance, intérieur en plaque d'opaline azurée qui lui assure une protection contre l'humidité, plafond revêtu de marbre bleu et salle d'honneur lambrissé de panneaux en chêne et dans laquelle trône la statue du Général Davout. Enfin, son feu très blanc qui jaillit toute les 5 secondes et dont la portée est de 43 km en fait le phare le plus puissant de France.
Le phare d'Eckmühl est entièrement automatisé depuis 2007 et classé monument historique depuis 2011. C'est l'un des monuments les plus visités du Finistère sud. Lorsque l'on est la-haut, sur la corniche, à 56 mètre du sol la vue panoramique est majestueuse. Le panorama s'étend de la baie d'Audierne aux Glénan jusqu'à la Montagne de Locronan.
Mon avis : Un des incontournable du Finistère
Et bien sachez qu'ils se déroulent chaque année au mois d'août dans le très beau phare d'Eckmühl situé dans la ville de Penmarc'h (Finistère).
Il s'agit d une course contre la montre avec plusieurs séries de coureurs. Cette année, il y a eu 122 participants. Le départ se fait toutes les minutes et chacun doit gravir le plus rapidement possible les 307 marches. Une fois arrivé au balcon, l'arrivée est validée et les coureurs ne pourront redescendre q' une fois le dernier arrivé au sommet.
Eh oui...il s'agit d'un phare tout de même, les croisements sont difficile !
PETITIONS
Pour le maintien des cornes de brume dans les passages de Fromveur, du four et du raz de sein
Les cornes de brume font partie du patrimoine des phares et balises. Déjà la plupart des signaux sonores ont disparu : les bouées à cloche et à sifflet, et les diaphones du Guéveur (Sein) et de Penmarc'h pour ne citer qu'eux.
Les sirènes de brume qui sont sur les phares situés dans les chenaux à terre doivent etre conservés en service.
Outre le fait qu'ils appartiennent au paysage sonore du littoral, ils sont d'une utilité certaine pour tous ceux qui naviguent en côtière et qui ne disposent pas nécessairement du GPS . Pour signer la pétition, cliquez ICI
Sauvegarde des phares
Le phare de Penmarch comme les autres phares sont en danger car menacés de disparition faute d'entretien. Après avoir perdus leurs gardiens depuis plusieurs décennies du fait de l' automatisation, ils sont aujourd'hui livrés aux tempêtes car devenus vétustes et trop coûteux. Pour accélérer la défense et la sauvegarde du patrimoine maritime, la Société Nationale pour la Protection des Phares et Balises a relancé une pétition nationale que vous pouvez signer ICI